Piments et tomates connectés

18 décembre 2017

Le piment c’est la vie. Alors chez Kibatic, on a décidé d’en cultiver dans notre salle de réunion.

Le soucis, c’est qu’on ne connaît rien à la botanique ou à l’agriculture. Alors on a décidé de s’appuyer sur nos forces : l’électronique et l’informatique.

On a donc truffé nos cultures de capteurs et contrôleurs pour comprendre comment ça marche et penser pour nous à arroser les cultures.

Notre réalisation

Au bout d’un mois et demi, on a

  • Fleurs de tomates

    Fleurs de tomates

    des plans de tomates qui commencent à fleurir et des piments avec bourgeons.

  • On a des capteurs ambiants (température, humidité et luminosité) et des capteurs d’humidité de la terre
  • Un centre de données (basé sur le Kibatic IoT Platform) qui historise les données des capteurs et affiche des graphiques
  • Un arrosage automatique
  • Des lampes de croissance pilotées par le raspberry pi

Les difficultés rencontrées

Les difficultés rencontrées n’étaient pas forcément celles que l’on attendait :

  • Bourgeons de piments

    Bourgeons de piments

    Le capteur d’humidité qui rouille

  • Le réglage de la quantité d’eau de l’arroseur automatique
  • Le sceau d’eau de notre arroseur automatique percé
  • La soucoupe percée sur un pot
  • (vous l’aurez deviné, on a aspergé plus d’une fois notre salle de réunion…)
  • Des soucis d’accès concurrents au bus SPI du raspberry pi
  • Trouver des graines de piment jalapeño
  • On ne sait absolument pas tailler des plans de tomate ou de piment

Nos fiertés

A l’arrivée, on ne sait pas encore si nos tomates auront du goût ou si nos piments vont piquer, mais on est assez fiers du résultat :

  • Screenshot Kibatic IoT Platform

    Kibatic IoT Platform

    En 45 jours, on est passé de la graine à des plans de tomate en fleurs

  • Notre système Kibatic IoT Platform s’est bien adapté à ce nouveau besoin.
  • Nos piments et nos tomates poussent bien
  • Nos voisins d’étage viennent régulièrement prendre des nouvelles de nos cultures
  • Notre montage électronique / informatique a été très rapide à monter, et il semble stable pour l’instant (malgré le rasperry qui a pris l’eau une fois…)

Je pense qu’en janvier nous mangerons nos premières tomates cerises. Nous vous tiendrons au courant.